Comme on pouvait s’y attendre, l’Etat du Sénégal a été bien représenté hier à la levée du corps du regretté Mamadou Moustapha BA. Et c’est Cheikh Diba, actuel ministre de l’Economie et des Finances, qui avait été délégué par le chef de l’Etat et son chef du gouvernement aux fins de prendre part au triste événement.
Evidemment, choix ne pouvait être plus judicieux que celui-là, et l’intéressé en a bien donné la preuve.
Pressenti pour assister seulement à la levée du corps, le quinquagénaire a sensément choisi de jouer le dépassement de mission et décidant d’accompagner le défunt jusqu’à son Nioro natal, pour les besoins de son enterrement dans cette terre du pays profond qui l’a vu naitre il y a près de 70 ans.
Diba a accompagné le grand frère jusqu’à sa dernière demeure, a empoigné la civière sur le quel était étalé le défunt, les yeux embués, comme si, dans un dernier geste empreint de désespoir et d’impuissance, il cherchait à retenir dans la vie cet homme pour qui il entretient une estime et une affection incommensurables.
En posant un tel acte, Diba a surpris tout le monde, et dans le très bon sens. En effet, il n’en avait ni l’obligation, ni même le temps, à vrai dire, vu la lourde charge de travail qu’il doit évacuer tous les jours au niveau de son ministère. Mais, c’était pour lui la seule manière de prouver, en ces instants graves, à quel point il était lié à cet homme candide et débonnaire, ce connaisseur inégalable de la chose économique et budgétaire, auprès de qui il reconnait avoir appris tellement de choses.
À l’heure de parler du défunt, "Mef"-surnom du ministre des finances- a magnifié ses qualités exceptionnelles, son humanisme débordant, sa bonne humeur contagieuse, la hauteur de sa vision dans le tristement de la chose budgétaire, son sens élevé de l’écoute, le respect presque sacré qu’il avait pour ses collègues, et pour la personne humaine tout court.
En somme, des témoignages que le jeune ministre de l’Economie et des Finances a énoncés presque avec les larmes aux yeux, tellement il était secoué par l’émotion.
À n’en pas douter, Cheikh Diba a beaucoup grandi, énormément grandi hier dans l’estime des Sénégalais pour avoir offert en exemple sa capacité à apprivoiser le jeu des appartenances de retrouver le sens profond des réalités mystérieuses qui rapprochent et unit les hommes à, jamais. Et c’est justement l’occasion que le Sénégal qui gouverne tient en cet homme une valeur sure, infatigable à la tâche, humain et simple jusqu’à la démesure et d’une discrète générosité sans commune mesure.
Ses plus proches amis et collaborateurs savent par exemple que ce "mouride sadikh" pose régulièrement des actes de sollicitude envers bien, des familles maraboutiques de Touba, entre autres chapelles religieuses mais les entoure d’une telle discrétion qu’ils finissent par passer inaperçus.
Autant de qualités font de lui un homme particulier qui a toute l’énergie humaine nécessaire pour poursuivre l’œuvre Ô combien colossale de son défunt prédécesseur.
clounjay@yahoo.fr
Evidemment, choix ne pouvait être plus judicieux que celui-là, et l’intéressé en a bien donné la preuve.
Pressenti pour assister seulement à la levée du corps, le quinquagénaire a sensément choisi de jouer le dépassement de mission et décidant d’accompagner le défunt jusqu’à son Nioro natal, pour les besoins de son enterrement dans cette terre du pays profond qui l’a vu naitre il y a près de 70 ans.
Diba a accompagné le grand frère jusqu’à sa dernière demeure, a empoigné la civière sur le quel était étalé le défunt, les yeux embués, comme si, dans un dernier geste empreint de désespoir et d’impuissance, il cherchait à retenir dans la vie cet homme pour qui il entretient une estime et une affection incommensurables.
En posant un tel acte, Diba a surpris tout le monde, et dans le très bon sens. En effet, il n’en avait ni l’obligation, ni même le temps, à vrai dire, vu la lourde charge de travail qu’il doit évacuer tous les jours au niveau de son ministère. Mais, c’était pour lui la seule manière de prouver, en ces instants graves, à quel point il était lié à cet homme candide et débonnaire, ce connaisseur inégalable de la chose économique et budgétaire, auprès de qui il reconnait avoir appris tellement de choses.
À l’heure de parler du défunt, "Mef"-surnom du ministre des finances- a magnifié ses qualités exceptionnelles, son humanisme débordant, sa bonne humeur contagieuse, la hauteur de sa vision dans le tristement de la chose budgétaire, son sens élevé de l’écoute, le respect presque sacré qu’il avait pour ses collègues, et pour la personne humaine tout court.
En somme, des témoignages que le jeune ministre de l’Economie et des Finances a énoncés presque avec les larmes aux yeux, tellement il était secoué par l’émotion.
À n’en pas douter, Cheikh Diba a beaucoup grandi, énormément grandi hier dans l’estime des Sénégalais pour avoir offert en exemple sa capacité à apprivoiser le jeu des appartenances de retrouver le sens profond des réalités mystérieuses qui rapprochent et unit les hommes à, jamais. Et c’est justement l’occasion que le Sénégal qui gouverne tient en cet homme une valeur sure, infatigable à la tâche, humain et simple jusqu’à la démesure et d’une discrète générosité sans commune mesure.
Ses plus proches amis et collaborateurs savent par exemple que ce "mouride sadikh" pose régulièrement des actes de sollicitude envers bien, des familles maraboutiques de Touba, entre autres chapelles religieuses mais les entoure d’une telle discrétion qu’ils finissent par passer inaperçus.
Autant de qualités font de lui un homme particulier qui a toute l’énergie humaine nécessaire pour poursuivre l’œuvre Ô combien colossale de son défunt prédécesseur.
clounjay@yahoo.fr